Assassin’s Creed Mirage
Assassin’s Creed Mirage
Enfin un retour aux sources ! Du grand Assassin’s Creed
Scénario
Initialement imaginé comme une extension de Valhalla, ce volet nous transporte dans le tumultueux passé de Basim à Bagdad. De ses premiers jours de voleur à sa consécration comme maître assassin, la progression de Basim offre un véritable sentiment d’accomplissement. Une fois intégré à la confrérie des assassins, une enquête prenante à travers Bagdad se déploie. Sans revirement scénaristique énorme, cette intrigue s’étend sur une vingtaine d’heures, interrogeant la nature de la justice et la manipulation des masses. Comme souvent, les cibles font partie d’un ordre secret cherchant des artefacts ancestraux pour percer leurs pouvoirs.
Gameplay
L’enquête se décline en plusieurs chapitres habilement mis en scène via un menu d’enquête intuitif qui sollicite la collecte d’indices sur les cibles. Cette approche encourage vivement l’immersion dans l’univers du jeu et stimule la réflexion. Pour avancer ou se faciliter la tâche, des missions secondaires sont proposées, invitant à explorer Bagdad pour obtenir ou améliorer des équipements d’assassin. L’introduction d’une monnaie spécifique par faction offre des interactions riches, permettant d’engager des mercenaires, artistes ou marchands pour faciliter nos missions. Le combat, axé sur la réactivité et l’opportunisme, bien que délicat, est visuellement captivant.
Graphismes
Malgré un moteur graphique qui accuse son âge, en particulier sur les visages, Bagdad est un spectacle pour les yeux, fourmillant de détails, comme si on pouvait presque sentir les épices se mélanger à l’air.
Son
Sur le plan sonore, le jeu ne déçoit pas. Les mélodies, qu’elles soient contemplatives ou rythmées, immergent le joueur, avec une revisite du thème d’Assassin’s Creed à la sauce orientale, mêlée d’électronique. Un mot de conseil : privilégiez la version en arabe pour une immersion complète, et évitez le doublage français.